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vendredi 11 mars : Centre Culturel Charlie Chaplin : SOIREE TRANSES
20h30
Le projet musical de Pixvae (du nom d’un palmier à fruits), mûr, atypique et métis, matérialise la fusion de deux esthétiques distinctes. D’une part la mathématique binaire et électrique de l’autoproclamé « power trio mutant » Kouma, issu du Grolektif. De l’autre, les mélopées et les polyrythmies d’essence currulao de Jaime Salazar et son trio de Colombienś. Pixvae incarne ainsi une alchimie inattendue entre le trash-rock occidental et l’africanité des côtes sud-américaines du Pacifique. À la fois abrasive et grave (la tessiture baryton de la guitare et du saxophone), poussée par les tambours afro latins, survolée par les voix entêtantes, la décoction latin-core (sic) du sextet monte aussi rapidement à la tête que l’aguardiente de Medellín.
22h15
La légende de l’afrobeat de Lagos (Nigéria), le batteur Tony Allen est de retour avec un étonnant hommage au plus « africain », avec sans doute Elvin Jones, des percussionnistes du jazz post bop : Art Blakey. Si Fela, le premier employeur d’Allen, fut l’instigateur de l’afrobeat, qui deviendra aussi un moteur politique inscrit dans l’histoire du panafricanisme, le groove afrobeat en lui-même, ce rythme yoruba aiguisé au funk brownien et issu du highlife, c’est bien Tony Allen qui le posa dès 1968. Ce rythme implacable est aujourd’hui revenu en force, de Lagos à Los Angeles via Londres ou New-York. A 75 ans, Tony le parrain aligne toujours avec régularité les albums modernes et vaudous, déroulant une transe tribale teintée d’électronique.
00h00
Pour bien finir la soirée, BLURT vous est proposé en after au périscope.
"Blurt s'aventure là où free jazz et art-rock se retrouvent dans un format punk."
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